Il nous présente son expérience en mobilité internationale
Présentez-vous
Yann DOUAILLY, alumni de l’Efrei promo 2021. J’ai effectué une formation Ingénieur – parcours Logiciels et Systèmes d’Information (LSI) / Réseaux et Sécurité (RS) par apprentissage avec le CFA numiA.
Pour quelles raisons avez-vous choisi de suivre cette formation en apprentissage ?
Je cherchais à avoir une expérience sur le terrain orienté vers la relation client. J’ai donc préféré partager mon temps entre l’entreprise et l’école pour suivre cette formation. De plus, j’ai choisi l’apprentissage car il permet de s’insérer plus facilement dans la vie professionnelle.
Quel est votre poste actuel et quelles sont vos missions ?
Actuellement, je suis Architecte de la sécurité des réseaux informatiques. Je travaille principalement sur des sujets d’études de transformation avec des entreprises du CAC 40 pour amorcer la transition vers des nouvelles technologies.
Selon vous, que signifie la mobilité internationale et quels sont ses bienfaits personnels et professionnels ?
La mobilité internationale est une expérience différente du parcours professionnel et académique. Elle permet de découvrir d’autres champs, terrains ou méthodes d’action.
Personnellement, elle m’a permis d’expérimenter un milieu professionnel beaucoup plus social et tourné vers les autres. Aussi, j’ai pu voyager en Europe ce qui m’a permis de m’ouvrir à différentes cultures.
Professionnellement, je trouve que la mobilité permet d’enrichir son parcours et de diversifier ce qu’on va pouvoir offrir à son employeur dans la relation professionnelle.
Qu’est-ce qui vous a incité à partir et à bénéficier de cette expérience à l’étranger ?
Pensez-vous que la mobilité améliore les chances d’employabilité ?
Je souhaitais tout d’abord terminer mon parcours ingénieur par une mobilité internationale car j’ai déjà travaillé dans un contexte international auparavant grâce à un stage en Asie. De plus, dans mon milieu professionnel, je suis amené à travailler avec toutes les régions du monde, mais surtout en télétravail. Pour la fin de mon Master 2, j’avais envie de réaliser une expérience sur le terrain, me permettant d’aider des populations défavorisées sur le plan social et humanitaire.
Selon moi, la mobilité peut augmenter les chances d’employabilité en fonction du milieu dans lequel on est amené à travailler. Elle peut venir compléter un parcours classique, très académique ou assez professionnel et permet de se démarquer non seulement dans le récit de sa propre progression, mais aussi dans la diversité des choses qu’on peut être amené à faire.
Quel type de mobilité avez-vous choisi, académique ou professionnelle ?
Quand a-t-elle lieu et pour quelle durée ?
J’ai choisi une mobilité professionnelle dans une association, dans un contexte humanitaire. Je suis parti dans un pays de la Méditerranée pendant 6 semaines pour prendre soin et accompagner des migrants dans leur insertion dans la vie de tous les jours.
Quelle est votre destination et pourquoi ce choix ?
Je suis allé en Grèce, à Athènes, afin de travailler pour une association d’une petite dizaine de salariés (qui aide à peu près une soixantaine de migrants).
La Grèce est un pays européen qui a subi les changements économiques et sociaux qui sont dus à la migration. C’est un pays que je ne connaissais pas et j’ai découvert qu’il y a beaucoup d’associations humanitaires qui y travaillent, surtout directement sur le terrain. J’ai rencontré ces problématiques auparavant dans mon réseau personnel et j’ai tout de suite eu envie d’y consacrer mon temps et ma personne. Ce qui était aussi cohérent avec mes expériences passées.
Que pensez-vous de l’accompagnement du CFA numiA pendant votre préparation ?
Le CFA numiA m’a aidé tout au long du choix et de la finalisation de mon dossier de mobilité. Les équipes CFA numiA en partenariat avec mon école m’ont permis de valider le dossier, de verrouiller toutes les pièces administratives et aussi de trouver un moyen de financement. Le CFA numiA m’a été d’une grande aide puisque j’ai choisi le bénévolat qui est une forme d’expérience difficile à réaliser pour certain. Les équipes m’ont rassuré et conseillé à propos des aides européennes, nationales ou simplement pédagogiques qui permettent de réaliser ces échanges.
Pour finir, avez-vous un conseil pour les futurs apprentis ?
En tant qu’apprentis, n’hésitez pas à voyager et à vivre une expérience à l’international, qu’elle soit en semestre d’échange ou un stage dans une entreprise. Ce sera l’occasion de parler une autre langue ou de réaliser tout comme moi un stage dans un contexte humanitaire.
La mobilité est vraiment un moyen permettant de voir une autre manière de travailler, de réfléchir et d’acquérir différents savoir-être qui peuvent totalement varier d’un pays à l’autre en fonction de la destination et du milieu professionnel. Ce qui est certain, c’est qu’il s’agit d’une grande richesse par rapport à un parcours académique classique. Elle vous permettra de vous lancer avec probablement quelques billes en plus dans la vie qui vous attend après l’école.